ELEVAGE DANS L’UE – VEILLE PÉRIODIQUE

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L’impact économique de la guerre russo-ukrainienne continue d’inquiéter. Le secteur de l’élevage est celui qui paye les plus lourds  tributs de la hausse générale des prix, le coût de l’énergie et l’augmentation des coûts des aliments et des engrais affectent tout particulièrement le secteur. 

Les prix mondiaux des produits laitiers ont récemment chuté. Cette baisse fait suite à des niveaux élevés des prix, et s’explique aussi en partie par les problèmes d’écoulement en Chine, liées au confinement de Shanghai.

La peste porcine africaine continue de se propager en Europe. Des cas ayant été signalés près de la frontière française, les producteurs de porc britanniques ont demandé au gouvernement de mettre en place des contrôles à l’importation pour limiter le risque d’introduction de la maladie. 

La fin de la deuxième vague de grippe aviaire marque le retour des œufs de poule élevés en liberté. Cette crise sanitaire a généré des coûts considérables pour les professionnels, en raison des arrêts de production et la fermeture de marchés à l’exportation, mais aussi pour les États qui indemnisent les éleveurs pour les animaux abattus et les pertes économiques induites. En réponse à ces épisodes sanitaires la Commission et les Etats membres sont appelés à intensifier leurs efforts visant à élaborer des stratégies de vaccination pour la prévention et le contrôle de l’IAHP. 

Selon un rapport de la Commission, les mesures de la PAC ont amélioré le bien être animal dans certains cas régionaux mais n’ont pas réussi à apporter un changement significatif dans l’ensemble. Les exigences définies au niveau de l’UE dans le cadre de la conditionnalité ont avant tout amélioré le bien être des animaux dans les régions et Etats membres qui ne répondaient que partiellement aux directives de l’UE sur le bien être. 

Bruxelles réfléchit à des clauses miroirs « au cas par cas ». La Commission affirme que l’Union européenne peut « prendre des mesures de manière autonome lorsque cela s’avère nécessaire pour répondre aux préoccupations environnementales mondiales ou aux questions de bien-être animal ». Ces voies restent controversées au sein de l’OMC (risques de représailles, mécanismes de contrôle, conditionnalités tarifaires, etc…). Nonobstant, la Commission européenne pourrait adopter des mesures miroirs dans le secteur de la viande (Antibiotiques, déforestation, bien-être animal). 

L’association France Carbon Agri (FCAA) souhaite évoluer pour élargir son périmètre et y intégrer toutes les filières. De nombreuses méthodes sont en cours de construction au sein du Label bas carbone (élevage porcin, aviculture, petits ruminants, arboriculture, viticulture,…) et devraient bientôt pouvoir être intégrées aux appels à projet de FCAA.

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