ELEVAGE DANS L’UE – VEILLE PÉRIODIQUE

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La crise russo-ukrainienne continue d’avoir de fortes retombées sur les marchés agricoles. Coincés entre la flambée des coûts de production et la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs, les éleveurs et producteurs d’aliments pour animaux européens se projettent difficilement. 

Les épizooties prolongées et l’augmentation des prix des céréales provoquée par l’invasion russe de l’Ukraine, devraient réduire la demande d’aliments composés dans l’UE. 

Les fortes températures et la sécheresse ont lourdement impacté les pâturages et les récoltes de fourrages et de céréales, menaçant encore davantage le secteur animal européen. 

Tous ces facteurs ont fait grimper les prix des produits d’origine animale de l’UE. Toutefois, le risque de décapitalisation face aux coûts de production et d’alimentation induit un risque d’inversion de tendances des cours de viande

En raison de la crise russo-ukrainienne et du manque de protéines végétales, les éleveurs de poulets et de porcs biologiques pourront utiliser des aliments protéinés non biologique grâce à une dérogation temporaire adoptée pour toute l’UE. 

Le premier débat du Parlement Européen sur la viande de synthèse s’est tenu mi-juillet. L’UE a été appelée pour les acteurs de ce secteur à investir davantage dans la R&D publique sur ces produits. 

Cinq pays de l’UE demandent  une révision de la législation actuelle sur le transport des animaux qui remonte à 2005. 

Un climatologue propose des changements dans le calcul des émissions de GES du secteur de l’élevage, les calculs conventionnels pourraient être trompeurs lorsqu’ils sont appliqués aux émissions de méthane, en particulier lorsqu’il s’agit de réduction d’émissions. 

Les ministres de l’environnement des États membres ont soutenu la proposition de la Commission européenne de réglementation sur les chaînes d’approvisionnement sans déforestation. 

Le bœuf et le soja, ainsi que d’autres produits, ne pourraient plus être importés dans l’UE si leur production a causé de la déforestation.

Une enquête révèle que 70% des agriculteurs gallois ont l’intention de réduire leur production l’année prochaine en raison de l’augmentation des coûts et d’autres facteurs (rendements insuffisants du marché, impact des réglementations du gouvernement, etc….). Plus de la moitié des éleveurs de bovins pourraient réduire leurs stocks au cours de l’année, avec une réduction moyenne du nombre de bovins estimée à -10%.

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