La décision de la CJUE sur les NBTs en juillet dernier continue de nourrir le débat au niveau européen (et pas seulement). A la fin du mois dernier, 22 organisations professionnelles européennes qui représentent un large éventail de parties prenantes (ex. des producteurs, des transformateurs et des groupes de commerçants) ont exprimé encore une fois leurs inquiétudes en appelant à un changement législatif de fond sur le sujet. Parallèlement, le gouvernement australien a récemment décidé de ne pas réglementer l’utilisation de techniques de modification […]
Les travaux
NOUVELLES TECHNIQUES DE SÉLECTION VARIÉTALE : UNE EUROPE À DEUX VITESSES
Alors qu’en Italie et en France, la communauté scientifique demande à leurs gouvernements d’assouplir la réglementation sur les plantes issues des nouvelles techniques d’édition du génome et que le moment est venu d’aller de l’avant, en Angleterre, le Parlement a adopté une loi pour faciliter les essais en champ de variétés provenant de l’édition du génome, et le Kenya est en train d’adopter des lignes directrices sur les techniques d’édition du génome pour permettre le développement de nouvelles variétés. En Suisse, le moratoire autorisant la culture de plantes génétiquement modifiées a été prolongé jusqu’en 2025.
Les ONG allemandes demandent à la Commission de mieux réglementer les poulets « OGM », s’inquiétant du fait que des œufs transgéniques pourraient être vendus dans l’UE sans passer par le processus d’approbation obligatoire.
Aux États-Unis, le bétail génétiquement modifié est autorisé à la vente pour la consommation humaine, après le saumon et le porc.
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