BREXIT : AVEC LE COVID-19, UNE PROLONGATION DE LA PÉRIODE DE TRANSITION EST INDISPENSABLE

Posted on

Avant l’apparition de la pandémie de Covid-19, nous travaillions sur l’hypothèse que la période de transition, principalement pour des raisons politiques britanniques, ne durerait que jusqu’à la fin de l’année en cours.

Le Covid-19 change radicalement le paysage. Les négociations entre l’UE et le Royaume-Uni, déjà soumises à un calendrier serré, ont été interrompues. Leur date de reprise est un point d’interrogation, car nous n’avons pas encore atteint le pic de la pandémie.

Si l’on prend comme exemple le nouveau calendrier des réunions du Parlement européen, les réunions en face à face ne devraient pas reprendre avant septembre. Il serait donc impossible de conclure à temps les négociations sur les relations futures, et en particulier sur les modalités de l’accord de libre-échange.

En outre, la pandémie donne au gouvernement britannique un argument politique fort pour justifier l’acceptation d’une prolongation de la période de transition, disons d’un an de plus jusqu’à la fin de 2021.

Ces décisions seraient logiques et raisonnables, et en plus de cela, une bonne nouvelle. Et nous avons tous besoin de bonnes nouvelles en ces temps.

Cela signifierait que les relations agro-alimentaires entre l’UE et le Royaume-Uni continueraient pour une année supplémentaire. Le Royaume-Uni resterait dans le marché unique jusqu’à la fin de 2021, ce qui lui donnerait plus de temps pour négocier les meilleures relations futures possibles.

On peut espérer qu’une fois la pandémie terminée, le travail à réaliser au regard des souffrances économiques subies et sur la manière de redresser l’économie amènera les deux parties à se concentrer sur leurs intérêts fondamentaux et sur les arrangements les moins perturbants possibles.