Les États-Unis et le Royaume-Uni ont conclu un accord commercial partiel, avec des avancées ciblées sur l’éthanol et le bœuf. L’accord reste limité, sans réciprocité tarifaire, et en contradiction avec les règles de l’OMC. Il marque un tournant dans la stratégie commerciale post-Brexit. Un modèle d’accords bilatéraux sur mesure semble se dessiner face à l’approche multilatérale défendue par l’UE.
A l’occasion du Global Food Forum qui s’ouvre 12 mai, marquant ses 10 ans, Farm Europe dévoilera la mise à jour de son radar de durabilité et de souveraineté des systèmes alimentaires de l’UE et présentera un nouvel indicateur, montrant l’érosion des bastions traditionnels de l’agriculture européenne — les grandes cultures et l’élevage.
Farm Europe se félicite de l’annonce, par la Commission européenne, du lancement d’un processus de travail dédié à l’élevage et souhaite contribuer à sa construction en présentant ses propositions pour une stratégie renouvelée de l’Union européenne. Farm Europe estime que l’Union européenne doit tourner la page de cinq années d’idées reçues et d’une vision erronée et négative de l’élevage.
La proposition de la Commission européenne aborde la crise vitivinicole mais nécessite un dialogue continu avec les acteurs du secteur pour garantir des solutions efficaces. Une politique cohérente sur le commerce, la promotion, la numérisation et la résilience face aux défis mondiaux est essentielle pour assurer la compétitivité durable et l’adaptation du secteur viticole européen à long terme.
Les tensions commerciales UE-États-Unis menacent l’agriculture européenne, notamment des exportations clés comme le vin et le fromage, difficiles à réorienter. Pour limiter les pertes économiques et éviter l’escalade, l’UE doit défendre ses intérêts en ciblant d’autres secteurs stratégiques. Une solution négociée est essentielle pour protéger l’agriculture et la stabilité commerciale.
Farm Europe appelle à un budget solide pour l’agriculture dans les négociations à venir sur le cadre financier pluriannuel. À l’approche d’une des discussions budgétaires les plus cruciales de ces dernières décennies, Farm Europe a adressé une lettre aux dirigeants européens, au président du Conseil européen, António Costa, et à la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.
Farm Europe se félicite de l’adoption par le Conseil de son mandat de négociation sur les nouvelles techniques génomiques (NGT), une étape importante pour l’avenir de l’agriculture européenne. Cela ouvre la voie à un cadre réglementaire favorisant les performances économiques et environnementales, renforçant la compétitivité et la durabilité de l’agriculture européenne.
Présentant le Clean Industrial Deal, le vice-président exécutif de la Commission européenne, Stéphane Séjourné, a résumé l’ambition comme celle de faire plus et mieux, en créant un véritable plan d’affaires, tout en mettant l’accent sur le «Made in Europe». Ce nouvel élan politique est un pas clair et bienvenu dans la bonne direction pour la Commission européenne.
La vision pour l’agriculture et l’alimentation présentée par Christophe Hansen vise à montrer que le désarroi des agriculteurs, exprimé par une forte protestation il y a un an, a été entendu à Bruxelles. Cependant, la concrétisation de ce message reste incertaine, notamment face aux propositions inquiétantes de la Commission sur le Cadre Financier Pluriannuel et le budget de la PAC.
Farm Europe est un membre actif du projet BioMonitor4CAP, qui vise à développer des systèmes simples et avancés de surveillance et de suivi de l’agro-biodiversité pour soutenir et mettre en œuvre des politiques axées sur les résultats dans les paysages agricoles européens.
