FARM TO FORK: LE TRAVAIL CONTINUE

– L’agriculture carbone a été l’un des sujets abordés par la commission de l’agriculture au parlement au cours de ce mois. Si les députés sont d’accord avec les propositions de la Commission, ils ont exprimé leurs inquiétudes quant à la méthodologie qui sera utilisée pour mettre en place le système de certification, la manière dont ce système sera financé, la manière de le contrôler et le risque d’augmenter la charge administrative.

– Du côté du Conseil, les ministres ont discuté et pris position, entre autres, sur la politique de promotion des produits agroalimentaires. Ils s’opposent fermement à l’idée d’un alignement de cette politique sur la stratégie F2F qui entraînerait l’exclusion de certains secteurs agroalimentaires (viande, vin…).

– Un projet de révision de la directive sur l’utilisation durable des pesticides a fuité des services de la Commission.  La Commission a l’intention d’introduire des règles plus strictes afin d’accroître la cohérence entre États membres et d’avoir des effets plus contraignants sur les politiques des différents États membres.

– Lors de la session plénière du Parlement européen de février, les députés ont voté le rapport sur le bien-être animal (Rapporteur : Decerle, FR, Renouveau), s’accordant sur le fait que les normes doivent être harmonisées entre les États membres et demandant des règles plus strictes.

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NOUVELLES TECHNIQUES DE SÉLECTION VARIÉTALE : CERTAINS DÉPUTÉS EUROPÉENS ONT ENCORE DES DOUTES

Certains députés européens ont envoyé une lettre à la Commission avant la publication du projet de règlement sur les variétés obtenues grâce aux nouvelles techniques de sélection génétique, appelant à davantage de recherche et d’attention à la sécurité, les 31 élus ont demandé à la Commission d’analyser plus en détail les risques liés aux nouvelles techniques génomiques, soulignant que le programme de travail du programme d’innovation de l’UE Horizon ne prévoit pas de recherche dans ce sens. Cependant, l’eurodéputé allemand Lins, président de la commission de l’agriculture, a déclaré que le PE s’engageait à encourager la recherche et à donner des alternatives concrètes aux agriculteurs d’ici 2030.

En Angleterre, le processus de révision de la législation visant à assouplir le contexte juridique de la recherche sur les nouvelles techniques génomiques a fait l’objet d’un examen minutieux par la commission parlementaire. Les Lords ont souligné que le projet de loi manque de clarté sur le processus général de réforme et sur les définitions.

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ELEVAGE DANS L’UE – VEILLE PÉRIODIQUE

Le bon traitement des animaux d’élevage est de plus en plus important pour les consommateurs, ce qui se traduit par la volonté d’interdire les transports longs et les transports de nouveaux nés. De ce fait, la production animale (les cheptels laitiers et bovins) européenne va selon les estimations diminuer à l’avenir – pour suivre les tendances alimentaires européennes, visibles par l’attrait des substituts de viande et répondre aux objectifs de durabilité – tandis que la consommation mondiale est en augmentation. Par ailleurs, l’Union Européenne soutient cette évolution vers une alimentation plus végétale. Pour plus de transparence et de confiance, le gouvernement français a généralisé l’étiquetage de l’origine à toutes les viandes servies dans les cantines et restaurants.

Les états investissent dans leur agriculture : en Italie, la loi des finances accorde deux milliards d’euros à l’agriculture, la pêche et l’agroalimentaire, en France, le montant des aides bovines pour 2021 reste stable, en Grèce, 490 millions d’euros sont investis dans l’agriculture biologique, dont 130 millions destinés à l’élevage de bovins et d’ovins.

L’élevage européen est particulièrement affecté par les nombreuses maladies, notamment animales, présentes sur le territoire : peste porcine africaine, grippe aviaire, maladies respiratoires des bovins et covid-19. Des abattages préventifs massifs ont été imposés en France et en Italie, tout comme des mesures d’ostracisme et des interdictions de repeuplement. Cela ajouté aux coûts de l’énergie et de l’alimentation animale qui explosent, le marché mondial des produits animaux est hautement instable. En conséquence, des entreprises d’ovoproduits françaises sont à genoux, les prix du boeuf battent record après record, les prix du lait augmentent. Suite à ces dégâts, de nombreuses associations ont demandé des aides d’urgence en France, Irlande et Pologne.

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FARM TO FORK: LA FRANCE DONNE UNE NOUVELLE IMPULSION AUX CLAUSE MIROIR

Le mois de janvier marque le début du semestre de la présidence tournante du Conseil pour la France. Le ministre français de l’agriculture a exposé ses priorités en matière d’initiatives législatives, à savoir l’avancement des clauses de réciprocité dans le commerce international, l’utilisation durable des pesticides et l’initiative sur les cycles du carbone. L’université de Wageningen a publié une deuxième étude sur l’impact de la stratégie “de la ferme à la fourchette” sur le marché, confirmant les tendances à la baisse déjà soulignées par d’autres analyses similaires. Ces tendances ont été discutées lors d’un débat public au sein de la COMENVI du Parlement européen. Le PE a également approuvé un rapport sur le bien-être des animaux dans le transport, appelant à une protection accrue des animaux.

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NOUVELLES VIN : 2021 UN AN EXCEPTIONNEL

Le début de l’année 2022 marque l’occasion de revenir sur 2021, et de constater que le commerce mondial du vin a atteint le chiffre le plus élevé de son histoire, la France consolidant sa position de premier fournisseur mondial en valeur, malgré des volumes de ventes nettement inférieures à celles de l’Espagne et de l’Italie. Les ventes totales de champagne pour 2021 devraient également atteindre un nouveau record de 5,5 milliards d’euros. Par ailleurs, la transition vers une production plus durable dans le secteur se poursuit, Maker’s Mark devenant la plus grande distillerie à obtenir la certification B Corp et Absolut Vodka s’engageant à être « dépourvue de combustibles fossiles » d’ici 2025.

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NUTRITION ET POLITIQUE ALIMENTAIRE : PAS ASSEZ DE FRUITS ET LÉGUMES DANS L’UE

Une étude de l’UNICEF révèle que les enfants du monde ne sont pas nourris correctement, ce qui appelle à une action commune en matière de coordination des politiques de nutrition. Dans le même temps, les statistiques de l’UE révèlent que les Européens n’atteignent pas les portions de fruits et légumes recommandées quotidiennement. D’autres études soulignent qu’une alimentation saine réduit le risque de caillot sanguin et d’accident vasculaire cérébral.

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NOUVELLES TECHNIQUES DE SÉLECTION VARIÉTALE : LE ROYAUME-UNI ET LA CHINE EN TÊTE POUR L’ASSOUPLISSEMENT DES RESTRICTIONS

De nouvelles cultures génétiquement modifiées ont été approuvées en janvier 2022 à travers le monde pour l’expérimentation en champ, comme la laitue, le riz, le maïs.

Alors qu’au Royaume-Uni, les déclarations politiques vont dans le sens d’un environnement législatif plus souple pour l’édition de gènes, en Chine, les autorités publiques sont sur le point d’élaborer de nouvelles règles pour faciliter la procédure de demande et d’approbation des cultures modifiées.

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ITALIE : Plan stratégique de la PAC 2023-27

Priorités stratégiques : élevage et agriculture biologique 

Le plan reconnaît l’importance de l’agriculture biologique pour contribuer à la réalisation de tous les objectifs environnementaux ; en effet, le secteur se voit allouer environ 2,5 milliards d’euros au cours de la période quinquennale dans le cadre du développement rural. L’allocation déjà prévue par le développement rural (1,5 milliard d’euros) est en fait accrue d’une dotation supplémentaire d’environ 1 milliard d’euros, en partie transférée du premier pilier (90 millions d’euros/an) et en partie provenant de l’augmentation du cofinancement national. 

La relance de l’élevage italien et de sa compétitivité passe par un focus sur la durabilité. Dans ce cadre, une part importante des ressources destinées aux éco-régimes est consacrée au bien-être des animaux et à la réduction de l’utilisation des antimicrobiens dans l’élevage (environ 1,8 milliard d’euros). Cette initiative s’accompagne d’autres interventions importantes en matière de développement rural pour l’adoption de bonnes pratiques zootechniques pour le bien-être animal (330 millions d’euros), pour des engagements visant à améliorer la gestion des effluents d’élevage (70 millions d’euros). 

L’architecture verte 

Au total, environ 10 milliards d’euros, entre les piliers I et II, sont alloués à des interventions ayant des objectifs environnementaux clairs. 

Dans ce contexte, une grande importance sera accordée aux 5 éco-régimes nationaux, auxquels seront alloués 25 % des ressources d’aide directe (environ 4,4 milliards d’euros) pour aider les exploitations agricoles à adopter des pratiques agro-écologiques en faveur de la durabilité climatique et environnementale. Les éco-régimes fonctionneront en synergie avec les 26 mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) (1,5 milliard d’euros), les mesures en faveur de la sylviculture durable (500 millions d’euros), les investissements productifs, non productifs et infrastructurels à des fins environnementales (650 millions d’euros), les actions environnementales prévues dans le cadre des interventions sectorielles et les investissements environnementaux du PNRR, qui font partie intégrante de cette stratégie. 

ECO-SCHEME 1 – Paiement pour la réduction de la résistance aux antimicrobiens et le bien-être des animaux. 

Un éco-régime spécifique a été prévu pour poursuivre l’objectif de réduction de l’utilisation des médicaments dans l’élevage, afin de lutter contre la résistance antimicrobienne, véritable urgence sanitaire. Une part importante des ressources destinées aux éco-régimes, soit environ 1,8 milliard d’euros pour l’ensemble de la période de programmation, a été allouée à cette intervention. En particulier, un paiement pour le bien-être animal et la réduction des antibiotiques est prévu, avec deux niveaux d’engagement, le premier concernant le respect des seuils d’utilisation des médicaments vétérinaires (antibiotiques), le second pour les exploitations qui s’engagent à respecter des obligations spécifiques en matière de bien-être animal et qui pratiquent le pâturage ou l’élevage semi-sauvage. Cette initiative est accompagnée d’une intervention spécifique en matière de développement rural visant à soutenir l’adoption de bonnes pratiques zootechniques pour le bien-être animal (330 millions d’euros). 

Environ 360 millions d’euros par an, soit environ 41% des ressources prévues pour l’adoption d’éco-régimes, vont à l’éco-régime 1.

ECO-SCHEME 2 – Désherbage des cultures arboricoles, pour lequel toutes les surfaces occupées par des cultures permanentes et d’autres espèces arboricoles permanentes en rotation rapide sont éligibles.

Le coût total de cette intervention est estimé à 161 millions d’euros/an, soit environ 17,8% des ressources prévues pour l’adoption d’éco-régimes. 

ÉCO-SCHÉME 3 – Sauvegarde des oliviers ayant une valeur paysagère particulière, pour lesquels les engagements spécifiques suivants sont respectés : 

-l’interdiction de brûler sur place les résidus de la taille, sauf indication contraire résultant de l’adhésion à des systèmes de qualité certifiés ou des autorités phytosanitaires compétentes.

Pour accéder au soutien de l’ECO-3, il est nécessaire d’adhérer également aux engagements prévus par l’ECO-2, avec la possibilité de paiements combinés. 

Le coût total de cette intervention est estimé à 156 millions d’euros/an, soit environ 17% des ressources prévues pour l’adoption d’éco-régimes. 

ECO-SCHEME 4 – Systèmes fourragers extensifs, visant à encourager l’introduction en rotation de cultures légumineuses et fourragères, ainsi que de cultures de rénovation avec un engagement de gestion des résidus dans une perspective de puits de carbone, afin de soutenir des orientations de production ayant des impacts moindres en termes d’utilisation d’intrants productifs. 

Le coût total de cette intervention est estimé à 169 millions d’euros/an, soit environ 19% des ressources prévues pour l’adoption d’éco-régimes. 

ECO-SCHEME 5 – Sont éligibles les mesures spécifiques en faveur des pollinisateurs (tant sur les cultures herbacées que sur les cultures arboricoles), des terres arables et des terres occupées par des cultures permanentes, pour autant que les engagements suivants soient respectés : 

-Les cultures d’intérêt mellifère sur les terres arables, avec l’engagement de ne pas utiliser d’herbicides et d’autres produits phytosanitaires dans le champ et les bordures l’année de l’engagement ; 

-Les cultures d’intérêt mellifère dans l’inter-rang des cultures permanentes, y compris l’engagement de ne pas utiliser d’herbicides et d’autres produits phytosanitaires dans le champ et les bordures l’année de l’engagement. 

Le coût total de cette intervention est estimé à 45 millions d’euros/an, soit environ 5% des ressources prévues pour l’adoption d’éco-régimes. 

Outre les éco-régimes du premier pilier, l’architecture verte est soutenue par les mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) et les interventions forestières du deuxième pilier. Au total, 26 interventions MAEC sont prévues avec une dépense prévue d’environ 1,5 milliard d’euros, 5 interventions forestières avec des objectifs environnementaux avec environ 250 millions d’euros. 

Les éléments essentiels de l’architecture verte sont également toutes les mesures du système d’innovation qui peuvent être envisagées tant dans le développement rural que dans les interventions sectorielles. La formation et le conseil sont fondamentaux pour que, dans son parcours vers la transition écologique, chaque bénéficiaire soit accompagné par une action de soutien adéquate visant à renforcer ses compétences et/ou à offrir des services de conseil dédiés. 

Convergence interne

Le processus d’égalisation progressive du niveau de l’aide au revenu se poursuit, en prenant comme référence l’ensemble du territoire national. La référence à l’Italie en tant que région unique met en œuvre – à travers la convergence interne à 85 % de la moyenne nationale d’ici 2026 – un rééquilibrage considérable dans l’allocation des ressources des paiements directs, au profit des zones rurales intermédiaires et des zones rurales ayant des problèmes de développement, ainsi qu’au profit des zones de montagne et de certaines zones de collines intérieures. Dans le même temps, 10 % de l’enveloppe nationale sont alloués au soutien redistributif, en concentrant l’attention sur les petites et moyennes exploitations ; dans ce cas également, il n’y a pas de différenciation territoriale ou régionale.

Paiement couplé

Afin de tenir compte des défis et des difficultés auxquels sont confrontés les secteurs et les produits qui sont importants pour des raisons sociales, économiques ou environnementales, et dans le but d’améliorer leur compétitivité, leur durabilité et leur qualité, la stratégie alloue 13 % du budget des paiements directs au soutien couplé. 

À cela s’ajoutent 2 % de ressources supplémentaires à allouer au soutien des protéagineux, afin de réduire le déficit relatif de l’Italie et de l’Union, en soutenant des cultures qui permettent également d’obtenir une amélioration de la matière organique dans le sol. 

Paiements couplés pour : le blé dur, le riz, la betterave sucrière, les tomates de transformation, les oléagineux, les agrumes, les olives, les protéagineux, le lait de vache, le lait de montagne, le lait de bufflonne, les vaches allaitantes, les agnelles de remplacement, les ovins et caprins abattus.

Gestion des risques

Près de 3 milliards d’euros ont été alloués aux assurances subventionnées et au nouveau fonds de mutualisation national, auquel les agriculteurs contribuent également par une déduction de 3 % des paiements directs. 

Afin d’accroître la participation des agriculteurs, l’activation d’une couverture mutuelle de base contre les événements météorologiques et climatiques catastrophiques a été prévue pour toutes les exploitations recevant des paiements directs, par la création d’un fonds mutuel national. Cette intervention est intégrée au soutien à la souscription de polices d’assurance subventionnées, qui couvrent les pertes causées par les intempéries, les maladies animales et végétales ou les infestations parasitaires. 

Jeunes agriculteurs

Le Plan prévoit le renforcement des politiques en faveur des jeunes, en intégrant les instruments du premier et du deuxième pilier, de manière à mobiliser un total de 1 250 millions d’euros. Avec ces objectifs, 2 % du plafond des paiements directs (350 millions d’euros) seront utilisés comme soutien complémentaire au revenu pour les jeunes agriculteurs et 1 % sera transféré au deuxième pilier. De cette manière, la dotation déjà prévue pour le développement rural (540 millions d’euros) est complétée par une dotation supplémentaire d’environ 360 millions d’euros, en partie transférée du premier pilier, en partie issue de l’augmentation du cofinancement national.

ELEVAGE DANS L’UE – VEILLE PÉRIODIQUE

La hausse des coûts de production pour tous les secteurs agricoles, et particulièrement de l’élevage, inquiète. De nombreux secteurs exigent des prix à la production plus élevés et une amélioration des revenus agricoles.

Des opportunités se sont développées pour certains secteurs de l’élevage au RU dans le cadre du Brexit. En Irlande cependant, le vote de députés européens en faveur d’une interdiction du transport de très jeunes animaux représente un « coup dur » pour la filière d’exportation de veaux.

Depuis la fin de l’été 2021, en Europe (géographique), 26 pays ont été touchés par les virus influenza, concernant plus de 400 foyers en élevage et 600 cas en faune sauvage. Les exploitations touchées sont soumises à des mesures  de biosécurité strictes et des zones de contrôle des maladies sont mises en place.

Des entreprises de santé animale ont développé 49 nouveaux vaccins au cours des deux dernières années dans le cadre d’une stratégie à l’échelle de l’industrie pour aider à réduire le besoin d’antibiotiques. En plus de produire des vaccins, certaines industries ont lancées une série d’autres produits préventifs et 17 nouveaux outils de diagnostic.

En Allemagne, le nouveau gouvernement agira pour améliorer le bien-être des animaux de ferme et un label obligatoire de bien-être animal sera introduit pour la viande à partir de 2022.

La Commission Européenne a présenté son initiative d’agriculture carbone, qui vise à augmenter la quantité de dioxyde de carbone stocké dans le sol – dans le but d’atteindre la neutralité climatique dans le secteur terrestre d’ici 2035. Cette proposition de « culture du carbone » récompenserait les agriculteurs pour leur gestion ou la quantité de carbone séquestré, devenant  une nouvelle source de revenus pour les gestionnaires des terres. 

En France, une réduction des émissions de méthane dans l’élevage est observée depuis les années 90, grâce à différents leviers. Pour poursuivre ces objectifs de réduction de méthane, des modifications du système d’élevage devront avoir lieu, ainsi que la mise en place de certaines actions sur l’exploitation, modifications et actions qu’il reste encore à hiérarchiser.

La Commission européenne a publié un  rapport sur les Perspectives agricoles de l’Union européenne, pour 2021-31, mais sans y intégrer l’impact potentiel des mesures avancées dans ses stratégies de la ferme à la fourchette et biodiversité. Les marchés de la viande et des produits laitiers seront influencés par les problèmes de durabilité, de société et de santé au cours des prochaines décennies, en termes de types de production comme de modes de consommation.

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NUTRITION ET POLITIQUE ALIMENTAIRE : NUTRI-SCORE ACCUSÉ DE DISTORSION DU MARCHÉ

La commission BECA du Parlement européen a finalement approuvé le rapport sur la stratégie européenne de lutte contre le cancer. La nutrition n’est pas autant abordée, malgré le rôle important qu’elle joue dans la prévention de certains types de cancers.

Dans le même temps, l’industrie de la viande cultivée en laboratoire est en plein essor, ouvre un bureau à Bruxelles pour représenter leurs intérêts.

En ce qui concerne le débat sur le Front-of-package, l’autorité italienne de la concurrence a ouvert des procédures à l’encontre de Nutri Score, accusé de fausser le marché et de pratiques commerciales déloyales.

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