ELEVAGE DANS L’UE – VEILLE PÉRIODIQUE

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Le bon traitement des animaux d’élevage est de plus en plus important pour les consommateurs, ce qui se traduit par la volonté d’interdire les transports longs et les transports de nouveaux nés. De ce fait, la production animale (les cheptels laitiers et bovins) européenne va selon les estimations diminuer à l’avenir – pour suivre les tendances alimentaires européennes, visibles par l’attrait des substituts de viande et répondre aux objectifs de durabilité – tandis que la consommation mondiale est en augmentation. Par ailleurs, l’Union Européenne soutient cette évolution vers une alimentation plus végétale. Pour plus de transparence et de confiance, le gouvernement français a généralisé l’étiquetage de l’origine à toutes les viandes servies dans les cantines et restaurants.

Les états investissent dans leur agriculture : en Italie, la loi des finances accorde deux milliards d’euros à l’agriculture, la pêche et l’agroalimentaire, en France, le montant des aides bovines pour 2021 reste stable, en Grèce, 490 millions d’euros sont investis dans l’agriculture biologique, dont 130 millions destinés à l’élevage de bovins et d’ovins.

L’élevage européen est particulièrement affecté par les nombreuses maladies, notamment animales, présentes sur le territoire : peste porcine africaine, grippe aviaire, maladies respiratoires des bovins et covid-19. Des abattages préventifs massifs ont été imposés en France et en Italie, tout comme des mesures d’ostracisme et des interdictions de repeuplement. Cela ajouté aux coûts de l’énergie et de l’alimentation animale qui explosent, le marché mondial des produits animaux est hautement instable. En conséquence, des entreprises d’ovoproduits françaises sont à genoux, les prix du boeuf battent record après record, les prix du lait augmentent. Suite à ces dégâts, de nombreuses associations ont demandé des aides d’urgence en France, Irlande et Pologne.

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