Viande de laboratoire : le pire pour le climat

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Les élections européennes prévues en juin 2024 planent déjà sur l’élaboration des politiques au sein de l’Union européenne. Toute directive ou règlement qui ne sera pas approuvé avant avril 2024 sera tributaire de la composition à venir du Parlement et de la nouvelle Commission.

L’évaluation d’impact sur la refonte des règles sur le bien-être animal a reçu l’approbation du comité de contrôle qualité de la Commission européenne. Les autorités exécutives de l’Union européenne sont optimistes quant à leur capacité à proposer la nouvelle législation avant la fin de l’année.

Bien que toujours en suspens, la révision des règles de l’UE sur l’étiquetage des aliments reste une proposition très attendue de la Commission. Le gouvernement allemand semble avoir abandonné l’idée qu’un label d’origine à l’échelle de l’UE soit inclus dans la proposition de la Commission sur l’étiquetage des denrées alimentaires. Berlin a adopté le mois dernier un règlement étendant la portée de l’étiquetage d’origine obligatoire de la viande.

Le Parlement a voté en faveur d’une exclusion de l’élevage bovin du champ d’application de la directive sur les émissions industrielles, et pour un maintien des seuils actuels d’unités de cheptel pour les porcs et les volailles.

Un atelier a été organisé par la Commission des Ressources Naturelles (NAT) et la Commission de l’environnement, du changement climatique et de l’énergie (ENVE), pour discuter des solutions pour une coexistence durable de l’élevage et des grands carnivores en Europe. Les participants de l’atelier ont souligné la nécessité d’une révision de la directive Habitat par la Commission européenne.

Les récentes annexes de la Commission européenne à l’accord du Mercosur ont été rejetés par les États clés. Les mesures de protection de l’environnement constituent le principal obstacle à l’accord commercial.

Le Conseil d’État français a décidé de renvoyer l’affaire de la terminologie des substituts végétaux devant la Cour de justice de l’Union européenne.

La FAO a récemment publié un document de synthèse sur les risques liés aux aliments à base de cellules. Plus de 50 dangers potentiels ont été identifiés pour la santé humaine.

Selon de nouvelles études la viande cultivée n’est pas intrinsèquement meilleure pour l’environnement que le bœuf conventionnel. L’analyse des niveaux d’émissions de CO2 de viande cultivée montrent des résultats bien supérieurs aux données courantes dans la littérature. Il ressort que les investissements visant à promouvoir une production bovine plus respectueuse du climat pourraient entraîner des réductions d’émissions plus importantes, et plus rapidement, que des investissements dans la viande cultivée.

Note complète disponible sur l’espace Membres de Farm Europe.