NGTS, LEVIER DU GREEN DEAL EUROPÉEN: FÉVRIER

La décision de la CJUE d’exclure la technologie in-vitro du règlement sur les OGM a suscité des réactions contrastées de la part de plusieurs associations. Le verdict d’un débat qui durait depuis huit ans, intervient alors que la CE s’efforce de définir de nouvelles règles plus adéquates pour les NGTs.

Hors de l’Union Européenne, les États-Unis attendent des investissements plus importants dans sur les NTG pour renforcer leur compétitivité, tandis que de nouveaux pays de l’Asie, l’Afrique et l’Amérique latine commencent à autoriser la commercialisation de produits génétiquement modifiés.

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FÉVRIER APPORTE DES ANNONCES DE VIN

En février, la France a annoncé mobiliser des aides publiques au secteur vin à de 160 millions d’euros pour une distillation des vins et d’autres mesures de soutien au secteur. Entre-temps, les exportations de vin de l’Italie continuent de prospérer et l’Espagne a organisé sa semaine du vin à Barcelone avec le ministre Luis Planas. Enfin, l’OMC a reçu le projet d’initiative irlandaise sur l’étiquetage, dont plusieurs États membres ne sont pas satisfaits et qui, selon eux, provoquera des ruptures dans le marché unique de l’UE.

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LE PLAN INDUSTRIEL DU GREEN DEAL : L’AGRICULTURE DOIT ÊTRE PRIVILÉGIÉE VIA UN DISPOSITIF VÉRITABLEMENT EUROPÉEN

La Commission européenne a présenté une communication intitulée « Un plan industriel « Green Deal » pour l’ère du net-zéro », qui servira de base de réflexion aux chefs d’Etat et de gouvernement la semaine prochaine. Elle a également annoncé qu’une proposition de Fonds européen de souveraineté (FSE) sera faite dans le contexte de la révision du cadre financier pluriannuel avant l’été 2023. Le plan et le FSE sont censés être la réponse de l’UE à la loi sur la réduction de l’inflation (IRA) déclenchée par les États-Unis, qui subventionne fortement les actions contre le changement climatique, mais aussi pour tenter de coordonner davantage l’approche européenne après une année très intensive en aides d’État, en particulier en France et l’Allemagne.

La communication défend la poursuite du soutien par le biais d’aides d’État à toutes les technologies renouvelables et au soutien des « installations innovantes de biocarburants avancés ». Cependant, la communication est muette sur le soutien à la transition vers une agriculture plus verte, contrairement à ce qu’ont fait les États-Unis dans l’IRA. Contrairement aux États-Unis, la Commission ignore un secteur économique qui est essentiel pour atteindre une économie nette zéro dans l’UE.

La transition vers une agriculture plus verte

Pour donner l’ampleur du défi, il est nécessaire de jeter un coup d’œil à l’approche américaine tout en gardant à l’esprit que l’inflation sapera sérieusement la capacité de levier de la Politique agricole commune (PAC) en Europe. Globalement, il manquera environ 85 milliards d’euros pour maintenir la puissance de feu économique de la PAC sur la période 2021-2027 par rapport à 2020, ce qui signifie tout simplement moins d’investissements, moins de capacité à préparer l’avenir.

Du côté américain, en plus des programmes habituels de soutien agricole, environ 20 milliards de dollars de fonds de l’IRA soutiendront des programmes environnementaux de l’USDA. Cet investissement supplémentaire aidera les agriculteurs à mettre en œuvre des pratiques qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre et augmentent le stockage du carbone dans leurs sols et leurs arbres. Il apportera une aide financière ou une assistance technique pour effectuer la transition.

À l’heure où l’agriculture de l’UE accuse déjà un sérieux retard d’investissement par rapport aux États-Unis dans les nouvelles technologies et les nouveaux procédés qui réduisent les émissions et l’utilisation d’intrants, ce paquet d’investissements creusera encore un peu plus l’écart de durabilité et de compétitivité. Les propositions de la Commission dans le cadre du « Green Deal » visent des objectifs très ambitieux en matière de réduction de l’utilisation des intrants. Le secteur agricole est également chargé de réduire les émissions et d’augmenter le captage du carbone. Mais, à ce stade, cette démarche n’est accompagnée d’aucun plan d’investissement significatif, tout étant ramené au budget déjà fragilisé et utilisé par ailleurs de la PAC.

Pourtant, un retard avec l’IRA créerait un déséquilibre croissant entre les agricultures des deux côtés de l’Atlantique, sapant le leadership de l’UE en matière de technologies agricoles vertes et compétitives. Si aucune action supplémentaire n’est entreprise, les objectifs climatiques et environnementaux seront compromis, et la compétitivité de l’agriculture de l’UE en souffrira également. Outre le changement climatique et l’environnement, la sécurité et la souveraineté alimentaires de l’UE seraient remises en question, car l’écart des prix de l’énergie continuera à éroder la compétitivité de l’UE.

Transition vers l’énergie verte

L’IRA prévoit également un investissement de 14 milliards de dollars pour aider les exploitations agricoles et les coopératives à passer à l’énergie propre. En plus des incitations et des mandats actuels, l’IRA investit 500 millions de dollars supplémentaires pour développer l’infrastructure associée aux biocarburants et élargir la disponibilité de ces carburants renouvelables comme l’E15, l’E85 et le B20. En outre, elle prolonge les crédits d’impôt pour le biodiesel et le carburant aviation durable (SAF).

Les industries vertes de l’UE, telles que la production de biocarburants durables, sont déjà confrontées à de sérieux vents contraires lorsqu’elles concurrencent les États-Unis et d’autres producteurs clef, notamment en raison des coûts énergétiques beaucoup plus élevés. La production européenne de biocarburants est de loin la principale contribution à la décarbonisation du secteur des transports. Les objectifs plus élevés de réduction des GES proposés par la Commission, en cours de discussion par les co-législateurs, feront de la contribution de tous les biocarburants durables un élément déterminant pour atteindre ces objectifs.

Si les désavantages concurrentiels actuels persistent, en plus des nouvelles subventions américaines de l’IRA, il sera inévitable que de nouveaux investissements nécessaires traversent l’Atlantique, et que les exploitations européennes existantes luttent pour survivre. La demande de biocarburants de l’UE pour la décarbonisation des transports serait satisfaite par des importations en provenance des États-Unis et d’autres grands producteurs, au détriment des industries basées dans l’UE.

Le plan industriel « Green Deal » et le FSE devraient donc viser à mettre sur un pied d’égalité avec les États-Unis les secteurs de l’UE qui sont essentiels à la lutte contre le changement climatique, comme la production durable de biocarburants, sans exception. Ne pas le faire remettrait profondément en cause les nouveaux investissements dans l’UE, et compromettrait les objectifs ambitieux de l’UE en matière de réduction des GES, de capture du carbone et de protection de l’environnement.

Un fonds européen d’au moins 40 milliards d’euros est nécessaire

Le plan industriel « Green Deal » et le FSE doivent donc prévoir une enveloppe supplémentaire destinée à soutenir les investissements dans l’agriculture dans les nouvelles technologies et les nouveaux processus qui réduisent les émissions et l’utilisation des intrants. Ils doivent également créer les bonnes incitations pour augmenter la capture du carbone, parallèlement aux économies de carbone, et pour produire de l’énergie propre. Dans l’ensemble, un sursaut de la capacité d’investissement de la PAC sera nécessaire dès la période 2023-2025 pour que l’Europe reste dans le jeu, sur la voie de la réalisation de son ambition verte, pour garantir un secteur agroalimentaire dynamique en Europe et pour éviter une fuite des investissements pour l’économie verte de l’autre côté de l’Atlantique.

Au moins 40 milliards d’euros doivent être mobilisés au niveau de l’Union européenne, et non pas seulement via des aides d’État, certes nécessaires, mais qui risquent de générer une Europe à plusieurs vitesses mettant à mal le marché intérieur. Ce fonds doit être complété par un cadre réglementaire offrant une visibilité aux acteurs économiques à l’heure où un défi démographique majeur se profile dans le secteur agricole et où les acteurs économiques ont besoin de signaux clairs.

NOUVELLES DES VINS D’HIVER

Décembre a confirmé une exportation record pour le vin italien, un gel prolongé des droits sur l’alcool au Royaume-Uni et une aide d’État pour les producteurs de vin chypriotes. Entre-temps, la Commission fait état dans ses analyses prospectives que la production de vin est « susceptible d’être remise en question et modifiée à l’avenir ». Pour 2022/23, tous les analystes prédisent un millésime de très bonne qualité.

En janvier, l’Irlande a déclenché le conflit sur l’étiquetage du vin avec son projet de loi visant à afficher des mentions similaires à celles en vigueur pour le tabac sur toutes les boissons alcoolisées (dont vin). Une forte résistance d’autres États membres et d’organisations industrielles se manifeste. Entre-temps, la Commission a confirmé qu’elle travaillait de son côté sur l’étiquetage, tandis que la nouvelle assurance récolte est entrée en vigueur en France pour les vignes.

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NUTRITION & SANTÉ : L’imitation de la viande fait ses débuts aux États-Unis

La US Food & Drugs Administration, l’office public chargé de la sécurité alimentaire, a approuvé courant novembre la première étape qui ouvre la porte à la commercialisation d’une imitation de « poulet » produite en laboratoire par UPSIDE Food. Dans le même temps, la start up fournisseur d’ingrédients propose de remplacer les abeilles par des bioréacteurs et la fermentation de précision pour fournir le miel du futur. 

Une étude publiée analysant le changement de régime alimentaire (basé sur moins de produits d’origine animale) confirme qu’il pourrait entraîner une résurgence des troubles liés à la carence en iode, avec un impact potentiel à long terme sur le développement du cerveau.  

Une nouvelle étude révèle que les produits industriels qui visent à imiter la viande contiennent des « anti-nutriments », qui ne permettent pas à l’organisme d’absorber correctement des nutriments spécifiques tels que le fer et le zinc.  

Dans l’UE, on s’attend à de nouveaux retards dans le dossier de l’étiquetage nutritionnel à l’avant de l’emballage : si la Commission devait commencer à discuter d’un projet de législation sous la présidence tchèque du Conseil, elle a annoncé, lors de plusieurs événements publics, que le dossier devait encore être analysé et qu’une analyse d’impact était en cours. Ce sera probablement la présidence suédoise qui devra s’occuper de ce dossier… si la Commission propose un projet dans les six prochains mois. 

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VEILLE FARM TO FORK : Etats demandent une nouvelle SUR

Le mois de novembre a été marqué par la communication de la Commission sur les engrais relative aux conséquences de la flambée des prix de cet intrant agricole pour les agriculteurs. 

En ce qui concerne les dossiers législatifs, les négociations sur le projet de règlement sur l’utilisation durable des pesticides ont également été affectés par la crise actuelle. Un groupe important d’États membres a demandé à la Commission de reconsidérer sa proposition et a exigé une nouvelle analyse d’impact. Mi-décembre, le Conseil a adopté une décision formelle demandant à la Commission d’améliorer son analyse d’impact dans un délai maximum de 6 mois. 

La Commission a également présenté ses idées sur le dossier de la certification Carbone, avec une certification qui serait accordée aux exploitations qui mettent en pratique des activités ayant un impact neutre ou positif sur l’environnement, créant un gain net de réduction de CO2 dans l’atmosphère, qui sont additionnelles, visent le long terme et sont suivies.  

Au cours du mois de décembre, les normes de bien-être animal ont été discutées au niveau européen. Les ministres européens ont trouvé un accord informel sur le fait que si des normes plus strictes seront appliquées aux animaux élevés dans l’UE, il devra en être de même pour ceux provenant de pays tiers (« clauses miroir »). Pour jeter les bases de la révision de la législation européenne en la matière, la Commission a présenté une évaluation de la législation actuelle, concluant que le dispositif actuel ne permet pas de répondre aux besoins actuels et futurs.  

Le mois de décembre a également été marqué par un accord institutionnel provisoire sur la législation relative à la déforestation. Une fois adoptée et appliquée, la nouvelle loi garantira qu’une série de biens clés mis sur le marché de l’UE ne contribueront plus à la déforestation et à la dégradation des forêts. 

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NOUVELLES TECHNIQUES DE SÉLECTION VARIÉTALE : le Royaume-Uni à l’avant-garde de la nouvelle législation

Alors qu’au Parlement européen, le groupe politique des Verts a organisé l’événement « Europe sans OGM » au cours duquel les décideurs politiques et les parties prenantes des organisations nationales et des ONGs ont exprimé leurs inquiétudes quant à la possibilité d’une déréglementation de ce qu’ils ont baptisé des « nouveaux OGMs », le commissaire à la santé a répondu au président de la commission AGRI en déclarant que les nouvelles technologies pourraient être un moyen de contribuer à la mise en œuvre des objectifs de la stratégie « de la ferme à la fourchette » en matière de réduction des pesticides. Pendant ce temps, les présidents de plusieurs organisations de filières agricoles ont adressé une lettre aux exécutifs européens sur la question des NGT, plaidant pour une adoption rapide de la proposition de révision et défendant les aspects positifs que ces techniques auront pour les normes de durabilité.   

Au Royaume-Uni, des mesures concrètes ont été prises en vue de l’approbation d’une nouvelle législation.

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ÉLEVAGE DANS L’UE – près d’une proposition sur l’étiquetage d’origine

Points essentiels ayant affectés les secteurs d’élevage de l’Union Européenne : 

Les cas de grippe aviaire montent en flèche dans toute l’Europe. Plus de 48 millions d’oiseaux sont morts au cours de l’année écoulée au Royaume-Uni et dans l’UE. Les agriculteurs de l’UE pourraient ne plus avoir à supprimer l’étiquette d’élevage en plein air sur leurs œufs en cas d’ordonnance de logement obligatoire prolongée. 

Impact de l’ouverture du marché européen aux productions ukrainiennes de volailles. La levée des tarifs et la suspension des quotas de produits agricoles ukrainiens, notamment pour la volaille ukrainienne durant un an, ont fait bondir les importations de volaille ukrainienne dans l’UE. La Commission européenne a déclaré qu’elle pourrait réimposer des droits si les producteurs de l’UE rencontraient de sérieuses difficultés. 

Un groupe parlementaire allemand a demandé que le label de bien-être animal s’applique également aux productions des autres États membres de l’UE et des pays tiers. 

La Commission pourrait présenter une proposition d’étiquetage d’origine à l’échelle de l’UE au début de l’année prochaine.

En Allemagne, les porcheries devraient être transformées pour améliorer le bien-être des animaux.  Cela pourrait se traduire par une réduction de la population porcine.

L’Allemagne durcit les règles de transport des animaux et demande un suivi à l’échelle de l’UE. L’Allemagne va aussi durcir les règles sur les antibiotiques pour le bétail. 

Selon l’Autorité européenne de sécurité des aliments les temps de transport des animaux devraient être raccourcis pour réduire le risque de germes résistants aux antibiotiques.

La Commission européenne a publié en novembre une communication pour  «Assurer la disponibilité et un prix acceptable des engrais». Le texte énonce des objectifs à long terme pour l’Europe et le reste du monde. 

Les députés européens appellent à une initiative sur la santé mentale dans l’agriculture. 

Les membres de la commission de l’agriculture du Parlement européen ont appelé à des efforts concertés pour soutenir la santé mentale des agriculteurs de l’UE alors que les pressions augmentent sur le secteur déjà mis à rude épreuve. 

Le Parlement européen a appelé à une dégradation du statut de protection des loups dans l’UE pour aider à protéger le secteur de l’élevage. 

Cette résolution pourrait exercer une pression politique sur la Commission européenne pour qu’elle réévalue son approche de la gestion des populations de loups.

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QUEL EST LE DEGRÉ D’AUTONOMIE DU SYSTÈME ÉNERGÉTIQUE DE L’UE ?

Vendredi dernier a marqué la fin de la COP27. Si l’objectif de maintenir le réchauffement de la planète en dessous de 1,5°C a été réitéré, la conférence mondiale n’a pas réussi à tenir l’engagement pris par les principaux émetteurs mondiaux de réduire progressivement les combustibles fossiles.

Le secteur de l’énergie, responsable de plus des deux tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre, est principalement alimenté par des combustibles fossiles. Selon l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), seuls 29 % de la production mondiale d’électricité proviennent actuellement de sources renouvelables, et les émissions de carbone continuent d’augmenter.

Quels sont donc les résultats de l’UE en matière d’énergies renouvelables ?

En 2020, l’UE a produit 42 % de son approvisionnement énergétique total. Sur ces 42 %, seuls 41 % provenaient de sources d’énergie renouvelables, ce qui représente 22 % de nos besoins énergétiques globaux. L’ambition de RepowerEU est de devenir indépendant du gaz et du pétrole de la Russie tout en maintenant notre production économique actuelle et en réduisant notre empreinte climatique. Cette intention impliquera le remplacement de 25 % de notre consommation énergétique totale par des sources alternatives, ce qui semble en bonne voie à l’approche de l’hiver malgré l’ampleur du défi.

Dans ce contexte, la directive sur les énergies renouvelables et les États membres de l’UE doivent avoir pour priorité de promouvoir les sources de bioénergie produites en pleine synergie avec la production alimentaire plutôt que de les restreindre. En effet, limiter la production de bioénergie revient à limiter l’autonomie énergétique européenne. Une nouvelle limitation engendrerait une menace supplémentaire pour l’approvisionnement énergétique de l’UE et une dépendance accrue à l’égard des sources fossiles importées – ce qui signifie des émissions globalement plus élevées.

L’énergie issue de la biomasse représente 57 % de l’énergie renouvelable produite en Europe, soit près de 10 % de l’approvisionnement énergétique européen total. En comparaison, toutes les autres sources d’énergie renouvelables combinées ne représentent que 7 %. Il est donc irréaliste de vouloir combler à court terme le déficit d’approvisionnement énergétique nécessaire sans la biomasse. Seul le nucléaire représente un plus grand fournisseur d’énergie  » Made in Europe  » (nécessitant de l’uranium importé).

Par conséquent, au lieu de limiter les activités des bioraffineries de l’UE, ce qui augmenterait les importations d’énergie en provenance d’autres pays et rendrait l’Union de plus en plus dépendante des acteurs étrangers et des combustibles fossiles, les Européens devraient encourager davantage ce secteur, en optimisant les cycles du carbone.

Pour atteindre l’objectif de 45% d’énergies renouvelables d’ici 2030 – tel qu’adopté par le Parlement européen cette semaine – il est temps d’augmenter la production d’énergie à partir de TOUTES les sources d’énergie renouvelables. Une Europe plus verte et plus indépendante ne peut pas se matérialiser en pariant sur une seule solution « baguette magique ». L’élaboration d’un bouquet énergétique durable et diversifié doit être la voie à suivre, avec une forte composante de biocarburants (liquides et gazeux) pour tous les secteurs, y compris les plus complexes à décarboniser comme les transports.